Le syndrome sérotoninergique : comprendre, éviter et reconnaître

Dernière mise à jour le 12/07/2017

Article écrit le 21 août 2014 à l’occasion du décès d’une personne hospitalisée pendant un évènement festif suite à un syndrome sérotoninergique.

On a beau savoir que « ça arrive », cette pilule-là est difficile à avaler. Bien sûr si on regarde les statistiques, les événements techno ne totalisent pas plus de décès que les autres rassemblements festifs mais pour tout ceux qui croient à l’utopie tekno, un décès sur une teuf ou un teknival c’est déjà un décès de trop.

Alors bien sûr nous adressons nos condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux pour qui ce garçon comptait mais nous voudrions aussi aider à ce que cela ne se reproduise pas. Pour cela, voici quelques informations sur le syndrome sérotoninergique.

Un syndrome sérotoninergique, qu’est ce que c’est ?

Pour simplifier, c’est un excès de sérotonine dans le cerveau. La sérotonine est un neurotransmetteur présent à l’état naturel dans notre cerveau et utilisé par les neurones pour communiquer entre eux.

La communication neuronale

En gros les milliards de neurones que nous avons tous dans notre cerveau sont connectés les uns aux autres par des synapses. L’information circule sous forme signal électrique dans un neurone puis, arrivé à la synapse, le signal électrique déclenche une réaction électrochimique qui libère des neurotransmetteurs dans la synapse. Le second neurone reçoit ensuite ces neurotransmetteurs grâce à des récepteurs spécifiques, ce qui déclenche une nouvelle réaction électrochimique qui se traduit par l’émission d’un nouveau signal électrique qui parcourra le neurone jusqu’à atteindre une nouvelle synapse, et ainsi de suite. D’autres mécanismes compliqués (recapture, catabolisme aminique…) réduisent le taux de sérotonine dans la synapse.

L’influence des drogues

Les drogues agissent en perturbant le fonctionnement des neurotransmetteurs. Certaines jouent sur la dopamine, un autre neurotransmetteur (c’est notamment le cas du speed), d’autres sur les cannabinoïdes ou les opioïdes. D’autres encore peuvent perturber le taux de sérotonine de trois façons :

  • celles qui augmentent le relâchement de la sérotonine (souvent des empathogènes comme la MDMA, la méphédrone, le 6APB, 5MAPB…),
  • celles qui en empêchent la recapture de la sérotonine (comme les antidépresseurs ISRS : prozac, zoloft…)
  • celles qui ralentissent la destruction de la sérotonine dans les synapses par d’autres mécanismes compliqués. C’est le cas des IMAO (contenu dans certains antidépresseurs, ou dans le DMT sous forme de « Changa » par exemple).

Tous ces mécanisme concourent à augmenter le taux de sérotonine entre les synapses dont l’excès peut conduire au syndrome sérotoninergique.

Un syndrome sérotoninergique est donc possible :

  • Si vous prenez une trop grande quantité d’un produit qui réalise l’un de ces mécanisme dans le cerveau.
  • Si vous mélangez plusieurs produits (drogue et/ou médicaments) qui jouent sur ces mécanismes.
    Par exemple un produit qui augmente son relâchement (MDMA) avec un autre qui empêche sa recapture (prozac).

Comment éviter un syndrome sérotoninergique ?

Il faut éviter tous les mélanges entre les « libérateurs » de sérotonine (MDMA, méphédrone, 6APB et autres empathogènes) et les autres produits jouant sur la sérotonine :

  • Méthoxétamine (MXE)
  • Dextrometorphane (DXM)
  • Tous les antidepresseurs (Attention, minimum 2 semaines d’arrêt de traitement)
  • Tramadol (X prim, topalgic…)
  • etc.

Attention, même sans consommer de « libérateur » de sérotonine il est possible de faire un syndrome.
Cependant, le pire du pire, consiste à mélanger un « libérateur » (MDMA, méphédrone, 6APB et autres empathogènes) avec un IMAO (inhibiteur de la monoamine nucléase) comme :

  • La Changa (pulvérisation de DMT et d’IMAO sur des résidus végétaux)
  • La passiflore (effet non négligeable)
  • Certains antidepresseurs : iproniazide (Marsilid), moclobémid (Moclamide)…

Si tu as traitement antidépresseur, vérifie sur wikipédia l’action de ton médicament. S’il a une action IMAO (sélective ou pas), ne consomme surtout pas de MDMA, méphédrone, 6APB… moins de deux semaines après arrêt du traitement.

Comment reconnaître un syndrome sérotoninergique ?

Les signes peuvent être très variés et dépendent de la gravité qui elle aussi peut-être très variable. D’une certaine façon toute prise de MDMA entraîne un syndrome sérotoninergique faible par l’augmentation de la tension artérielle, du rythme cardiaque et de la température corporelle.
Les signes qui peuvent t’alerter :

  • Confusion
  • Agitation
  • Contractions involontaires, tremblements (convulsions en cas grave)
  • Rigidité musculaire
  • Tachycardie
  • Pupilles qui ne réagissent plus à la lumière (bloquées petites, grandes ou qui s’agrandissent et se rétrécissent toutes seules)
  • Hyperthermie

Si le syndrome sérotoninergique est grave. Il peut entraîner des atteintes sur le système rénal, le système sanguin, les muscles, etc. qui peuvent dans les pires cas entraîner le coma voire la mort.

Que faire en cas de syndrome sérotoninergique ?

Si quelques signes t’alertent mais que la personne n’est pas en danger imminent (consciente, respire normalement, rythme cardiaque normal) il faut prévenir les secouristes éventuellement présents sur le site. Si il n’y en a pas : prévenir les organisateurs de l’événement. La personne doit être surveillée pour qu’en cas d’évolution négative de son état elle puisse être évacuée. En cas de doute n’hésite pas à appeler le SAMU (15) pour un avis médical.
Si le cas est grave (gêne respiratoire, hyperthermie sévère, convulsion, coma…), seule une hospitalisation pourra permettre une prise en charge de la personne. Il faut donc immédiatement appeler les secours médicaux (médecins sur place s’il y en a ou, 112 ou 18).

Quelques conseils et informations sur les produits en circulation dans les fêtes

Après des années de fluctuation voire de pénurie, le taux de MDMA dans les comprimé d’ecstasy, les poudres et les cristaux se maintient à un haut niveau depuis 2 ans. Les incidents dus à des surdoses se sont multipliés dont malheureusement quelques décès. Pour s’informer sur ce produit tu peux lire notre flyer TAZ/MDMA. Voici également deux tendance récentes qui demandent ton attention :

Des comprimés 3D fortement dosés

Certains comprimés d’ecstasy (notamment certains « 3D’s », des comprimés de forme attrayantes souvent plus gros que la moyenne) peuvent être extrêmement dosés : toujours commencer par au maximum une moité et attendre deux heures avant d’en reprendre pour que ça ait eu le temps de monter.

Décès liés au PMA et PMMA

Plusieurs pays européens sont touchés par des vagues de comprimés contenant du PMA ou du PMMA. Ces deux molécules totalisent plusieurs dizaines de décès en Angleterre, en Irlande, en Suisse etc. Les effets ressemblent à ceux de l’ecstasy en moins forts, c’est pourquoi les consommateurs, pensant être tombés sur des ecstas sous-dosés, en prennent plusieurs. Mais la toxicité est beaucoup plus importante que celle de la MDMA : 2, 3 ou 4 comprimés peuvent tuer. Si un comprimé suspect te semble sous-dosé, ne reconsomme pas avant plusieurs heures.
Et surtout, reposez vous, respectez vous et entraidez vous.

34 réflexions au sujet de “Le syndrome sérotoninergique : comprendre, éviter et reconnaître”

  1. Bonjour, depuis trois jours je prends du griffonia à raison de deux comprimés par jour et du millepertuis, un comprimé le matin, en vue d arrêter mon antidépresseur le seroplex et mon anxiolitique le lexomyl. On M a dit de ne pas arrêter mon traitement complètement mais de le baisser, ce que j ai fait. Mais depuis je me sens très fatiguée, desfois le coeur s emballe, j ai toujours une sensation de vertiges, je me sens triste, déprimée, j ai toujours une raideur derrière la nuque et des maux de ventre et les jambes lourdes. Je ne sais plus trop quoi faire. Merci de M aider

    Répondre
    • Bonjour Sandrine,
      Je comprends qu’il soit difficile de trouver des infos formations sur le passage d’un traitement chimique à un traitement naturel mais ta demandes dépasse nos compétences. Essaye plutôt de t’adresser à un naturopathe ou sur un forum d’entraide en rapport avec la naturopathie. Idem pour l’arrêt d’un traitement classique. Va sur des forums spécialisés.
      J’espère que tu trouveras des réponses à tes questions.
      A+
      Fabrice

      Répondre
    • Bonjour, votre message m’a touché car je suis actuellement dans la même situation. Plus gout à la vie, rien !
      Qu’être vous devenu svp ?
      Je désespére.

      Répondre
  2. bonjour sandrine,
    beaucoup des effets secondaires que tu décris reviennent souvent lors de l’arret ou de la diminution d un traitement par benzodiazepines ( lexomil ) ; pour l’arret total de ces effets, nous avons des retour sur un lapse de temps d’environ 2 a 3 semaines.
    cordialement

    Répondre
  3. Bonjour,
    J’ai pris une dose de MDMA il y a 3 jours. Je n’en prend que très rarement, 2 ou 3 fois par an.
    Je n’est pas eu de soucis durant la soirée ni le lendemain. Mais aujrd, je me sens fatigué, déprimé et je suis un peu confus. En lisant plusieurs articles je rentre un petit peu dans les symptômes mais cela étant très léger.
    Pensez vous que ce n’est qu’un petit effet qui reste et que je vais éliminer en reprenant ma vie saine ou dois-je aller voir un spécialiste ?

    Répondre
    • Salut,
      Si tu ne l’as pas déjà fait je t’invite à lire notre page Taz/MDMA. Pour compléter sache qu’il est fréquent quelques jours après une prise de MDMA de ressentir un mal-être proche d’un état dépressif. L’intensité de ce mal-être dépend de plusieurs facteurs comme la quantité consommée, ton état psychologique du moment, la capacité de ton corps à refaire ces réserves de sérotonine. En effet la MDMA (é)puise (dans) les réservent de ce neurotransmetteur responsable de notre bien-être. Sous l’effet du produit on se sent bien mais la conséquence est qu’ensuite on ressente plus ou moins fortement l’effet inverse.
      Tu devrais donc d’ici peu retrouver ton humeur normale en moins d’une semaine.
      A+

      Répondre
        • Salut. Oui tout à fait ! Le Brintellix contient de la vortioxétine qui agit sur la sérotonine. Prendre pendant un tel traitement des substances psychoactives qui agissent elles aussi sur la sérotonine comme la MDMA augmentent le risque de syndrome séroninergique.

          Répondre
          • Bonjour et merci pour ce sujet,
            Est ce que la prise de LSD pendant un traitement en Brentelix peut causer un syndrome séroninegique? et si oui aprés combien de temps on peut prendre de la LSD si on arréte le traiement ?

            Merci

          • Salut Amine,

            La réponse va être en demi teinte. En théorie, oui il pourrait y avoir un syndrome sérotoninergique qui tu associes le LSD avec le Brentelix. Cependant la littérature connue ne mentionne que peu de cas de ce type. En général ce qui se passe c’est plutôt des effets du LSD amoindris comme pour d’autres psychédéliques d’ailleurs.

            Bref le risque zéro n’existe pas mais il semble faible.

            A+

  4. Bonjour,
    Je prends du seroplex depuis deux ans et suis en sevrage (tous les deux mois je baisse légèrement la dose), avec les conseils de mon médecin bien sûr
    Puis je consommer de lecstasy ou de la MDMA ?
    Je lis sur le net deux choses différentes :
    – Non, car risque de syndrome serotoninergique
    – Oui, mais je ne ressentirai pas les effets car le seroplex fait partie du type ISRS

    Un conseil ?

    Répondre
  5. Bonjour je prend millepertuis et safran forte et j ai des brainzap a la tete depuis j ai bien entendu tout arrêter ece que c est possible que cela soit un syndrome seroninergique?

    Répondre
    • Moi je ne sais pas pour le syndrome serotoninergique, mais les brain zaps sont typique lors du sevrage d’ISRS. J’ai déjà eu aussi des symptômes de sevrage très forts a l’arrêt du millepertuis. Si c’est la cas il faut diminuer la dose treees lentement et être patient.

      Répondre
  6. Bonjour ;
    Après avoir ingéré plusieurs fois par jours et pendant plusieurs mois du café sous forme solide, ma nièce présente maintenant un tableau clinique similaire à celui de la myopathie de Duchenne de Boulogne. Pourrait-il y avoir un lien entre sa surconsommation de café et sa maladie ?? Les neurologues ne trouvent pas l’origine de la maladie et sont donc dans l’impossibilité de soigner ma nièce. Peu t il y avoir un dérèglement de sérotonine et si oui dans quel sens?
    Au plaisir de vous lire.

    Répondre
  7. Bonjour,

    Pourriez vous me dire combien de temps attendre entre une prise d’ecstasy et du 5-htp (pour réduire les effets de la descente).

    Merci

    Répondre
    • Salut,

      Le 5-HTP se prend en cure allant de 1à 3 mois. Pas plus de 400mg/jour. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’après 1 prise de 5-HTP la descente soit plus supportable et pouvoir redrop qql jours après. le 5-HTP sert d’abord à reconstituer ses stocks de sérotonine qui viennent de prendre cher et de se vider en ayant consommé de la MDMA et ça prend du temps.

      Il y a des points de vigilance à avoir lors du choix du 5-HTP :

      – premièrement la qualité car les prix vont sur Internet de 5 à 50 € pour 30 gélules. Il y a déjà eu des morts dans les années 90 avec des 5 HTP de mauvaise qualité (mal philtrer) Il est conseillé de prendre des laboratoires connus et reconnus comme solaray et solgar. Demande conseil à ton pharmacien car c’est un produit légal en France même si il n’est pas trop disponible en officine apparemment.

      – il faut être vigilant sur les dosage car on trouve le 5-HTP souvent mélangé à d’autre substance comme le millepertuis, des vitamines ou du magnésium.

      Pour le temps d’attente entre dernière prise (gobage ou autre) de MDMA et prise de 5-HTP, il faut savoir à peu près combien de temps le corps peut mettre pour éliminer assez de produit pour éviter que les restes de MDMA se percutent salement avec le 5-HTP (qui lui aussi agit sur la sérotonine puisqu’il est un précurseur de cette dernière).

      Il faut 36 à 42h pour que le corps ait éliminé plus de 99% de la md consommée. C’est le temps idéal qu’il faut attendre pour prendre le 5-HTP.

      Enfin, attention le 5-HTP n’est pas un produit anodin. Evite de la prendre en même temps que la MDMA ou d’autre produit jouant sur la sérotonine comme les imao (certains rares antidépresseurs, l’ayahusaca, la changa…) ou des inhibiteurs de la recapture de la serotonine (certains antidépresseurs, le tramadol, le millepertuis…) avec lesquels les risques en cas de mélanges sont très élevés dont celui du syndrôme sérotoninergique décrit sur cette page !

      – » Une étude réalisée sur neuf hommes volontaires a cherché à étudier les effets subjectifs et pharmacocinétiques de l’association alcool/MDMA chez les humains. L’administration concomitante alcool/MDMA augmente la concentration plasmatique en MDMA de 13% par rapport aux concentrations obtenues par administration de MDMA seule.  »

       » Quatre cas de décès ont été rapportés suite à la prise concomitante de MDMA et de moclobémide, un antidépresseur inhibiteur de la monoamine oxydase de type A (IMAO). […] donc elle est responsable d’une augmentation de la toxicité liée à la 5-HT et puis de l’apparition d’un syndrome sérotoninergique  »

       » Le citalopram et la paroxétine sont de puissants Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS), respectivement commercialisés en France sous le nom de Seropram® et Deroxat® ou Divarius®. Les interactions pharmacodynamiques et pharmacocinétiques entre la paroxétine et la MDMA ont été étudiées sur des sujets humains. Les sujets ont reçu une dose de 20mg de paroxétine par jour (ou de placebo), trois jours avant la prise d’une dose de 100mg de MDMA. Le prétraitement par la paroxétine entraîne une diminution des effets somatiques et psychologiques de la MDMA malgré une augmentation de 30% des concentrations plasmatiques en MDMA.  »

      Les anti-rétro viraux (VIH) :  » Le ritonavir peut ainsi bloquer le métabolisme de la MDMA, les concentrations sanguines de MDMA sont ainsi 2 à 3 fois supérieures à la normale. L’interaction entre la MDMA et le ritonavir (IP) peut s’avérer fatale pour le consommateur. « 

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  8. bonjour,

    Suite à de grave douleur en 2014 on m’a prescrit un AD du laroxyl 75mg j’ai ensuite fait un sevrage tres lent car je suis hypersensible aux molécules. fin fevrier j’etais à 3 gouttes soir 3mg et je dormais super bien
    mais malheureusement, suite au retour des douleurs on a convenu avec le médecin de remonter à 7 gouttes je ne ll’ai pas fait ‘un coup maisje suis passée de 3gouttes à 7 en un mois à peine. à chaque augmentation la prmiere nuit se passe bien mais la suivante je me reveille à 4h du matin, sans pouvoir me rendormir, la suivante 2h du matin et ensuite de l’insomnie, acouphenes incroyable dans les oreilles des suées le soir, nausée et surtout une anxiété redoublée qui ne me quitte pas de la journée sauf le soir vers 20h etc…
    pnsez vous que ce soit un syndrome serotoninergique? pour info j’en ai fait un en 2007 apres avoir pris une seule fois 20ml de deroxat

    merci par avance pour votre reponse car je voudrais savoir si les symptomes que j’ai sont des effets secondaires dus à l’augmentation trop rapide du laroxyl ou un syndrome serotoninergique
    par ailleurs ma derniere augmentation date du 28 mars à 7 gouttes et jusqu’à aujourdh’ui j’ai insomnie, anxiété++ surtout qd je dors peu, sensation de brulures sur les bras

    merci
    bien àvous
    Chrstine

    Répondre
    • Bonjour Christine.
      Ta question dépasse le cadre habituel de nos compétences qui concernent essentiellement la consommation récréative de drogues dont la MDMA qui peut provoquer ce type de syndrome.
      Nous te conseillons de consulter plutôt des forums bien plus pointus sur le sujet comme psychonaut.fr ou psychoactif.org… ou un professionnel de santé bienveillant.

      Répondre
  9. De plus sous gynelia pour la sep
    Je fais de la tatychardie et j’ai une tres haute tension
    La moclamide est il un bon antidépresseur car j’ai consulté un psy pour une anxiété suite au départ de mon fils
    De plus je suis diabétique et je fais de plus en plus d’hypo pourtant je mange
    Mon infirmière s’inquiète car j’ai perdu 15 kg en un mois et demi
    Mon psychiatre ne m’a pas vu il a remplacé la sertraline apres 6 mois de prise ce médicament je le supporter plus et après 3 semaines d’arret il m’a prescrit la moclamide 30 1 comprimé le soir et un comprimé le matin
    Avez-vous vous des réponses car mon psychiatre lui ne répond pas ni a moi ni a mon infirmière
    Mon nouveau medecin traitant ne comprend pas pourquoi on m’a prescrit la moclamide étant diabétique et une sep
    J’attend vos réponses avec impatience
    Merci

    Répondre
    • Bonjour,
      Nous ne pouvons donner de conseils médicaux de la sorte. Notre savoir porte sur l’usage récréatif des produits pas sur l’ensemble des interactions médicamenteuses.
      Nous te conseillons de consulter des professionnels de santé ou de trouver un forum d’entre-aide bienveillant sur les questions de santé.
      A+

      Répondre
  10. Bonjour j ai pris de la mdma il y a 1 moi d ici 5 pillule max verstapen pink durant 2 jour sans repos mais avec une hydratation correct et une alimentation aussi mais a la fin du 2eme jour j ai eu une douleur au crâne extrême sans exagérer j ai cru que ma tête allais exploser puis je me suis mis debout et une sensation de décompression au niveau de ma tête c est produite la douleur était légèrement partie mais depuis 1 moi j ai des douleurs dans la nuque et pas mal de maux de tête est ce normal et si oui quand les douleurs passeront elle merci

    Répondre
  11. Bonsoir.

    Si je prend une forte dose de Brintellix 20mg (anti dépresseur sérotoninergique) ainsi qu’un forte dose de Tramadol, le résultat sera un syndrome sérotoninergique?

    Répondre
  12. Bonjour,
    Je pend de la paroxetine depuis près de 2 mois maintenant, et lors de 2 dernières soirées j’ai pris un taz qui ne m’a fait quasi aucun effet lors des 2 soirées.
    Cela m’a fait en prendre plus, sans non plus m’apporter d’effets.
    J’aimerais diminuer mon traitement pendant quelques jours et ne pas le prendre le soir de ma prochaine soirée où je compte prendre un taz, pensez vous que c’est la solution la plus raisonnable ? Pour que le taz fasse effet et qu’il n’y ai pas de risque de mélange ?

    Répondre
    • Salut,
      Diminuer de quelques jours ne servirait à rien, à part mettre en péril ton humeur et augmenter les risques d’effets secondaires.
      (faut au moins un mois d’arrêt de Parox pour être « sevré »).

      C’est normal qu’avec ton traitement, ISRS, le ressenti des effets de la MD soit quasi inexistant, donc y a un risque de surdose si tu en reprends pensant mieux sentir les effets.

      Surtout si ça fait que 2 mois que tu es sous traitement, pas sûr que tu sois 100% stabilisée, ça risque d’être compliqué d’identifier les effets de la paroxetine par la suite, et donc de prévoir un arrêt du traitement.

      Vaut mieux pas prendre de MD avec la parox, ça crée juste de la frustration et donc l’envie de redoser, ce qui augmente les risques de syndrome seroto.

      Et même dans le cas où tu arrêtes ton traitement suffisamment avant, pour prendre de la MD, ça va te faire le même effet qu’une descente (après c’est pas le cas pour tout le monde, y en a qui ressentent pas d’effets négatifs quand ils oublient leur traitement). Là tu sentiras le taz mais tu vas aussi te prendre la descente du taz + celle de ton traitement en pleine face.

      Et si tu es sous paroxetine a cause d’une dépression ou d’une grosse déprime ça semble un mauvais calcul…
      A+

      Répondre
    • Bonjour j’ai pris pendant 3 année soroplex puis j’ai voulu arrêter je me suis sevré et j’avais des grosses douleurs derrière la tête ensuite on va prescrit seretaline 25 g que j’ai pris pendant 6 mois ça fait 2 mois que j’essaie d’arrêter mais j’ai des douleurs derrière la tête et jusque des drôles de sensation est-ce que c’est normal pouvez vous me répondre merci

      Répondre
      • Salut,
        Désolé mais ce n’est pas vraiment notre domaine les effets secondaires des traitements. Mieux vaut voir ça avec un médecin ou bien sur des forums dédiés à la santé.

        Répondre
  13. Bonjour ,

    Je suis sous prozac 5mg depuis 1 mois et j’ai pris de la cocaine en soirée alors que j’aurais mieu fait de rien faire.. bref
    Je me sens très fatiguée j’ai surtout mal à la tête et unpeu de fièvre est ce que cela peu être un syndrome cerotoniningique?

    Si oui dois je arrêter mon traitement ?

    Mes effets d’angoisses sont revenu alors que je commencer à peine à aller mieux
    je n’ose pas appeler mon médecin. Car j’ai bien honte d’avoir succomber … surtout que cela faisait au moins 1 ans que j’avais pas fait ça ..

    Ou dois je attendre de nouveau 3 semaine pour retrouver les effets positif du prozac ?

    Merci

    Répondre
    • Salut Charlène,

      Déjà rassure toi ce n’est pas un syndrome sérotoninergique qui t’arrive. Ce syndrome a lieu dans les minutes ou les heures qui suivent la consommation.

      Effectivement la cocaïne agit sur la dopamine et la sérotonine et le Prozac agit également sur la sérotonine, il est donc possible que cette consommation soit venue altérer ton traitement. Difficile d’en dire plus sans connaître les quantités consommées ni depuis quand tu ressens ses effets, ni le type de relation que tu as avec ton médecin.

      Il est très probable que le traitement fasse effet normalement à nouveau et s’il ne te convient pas, comme tu étais au début du traitement, dis toi ce n’est peut-être pas la faute de la cocaïne. Il est fréquent dans tous les cas qu’un traitement soit à réajuster. Si tu préfères ne pas en parler à ton médecin, tu peux quand même lui dire que tu ressens toujours des angoisses et voir ce qu’il te propose.

      A+

      Fabrice

      Répondre
  14. Qui peut m’éclairer svp ? il y a qq mois j’ai consommé une pointe de cc+héro en snif dans l’après midi, ma première fois pour ces produits, même séparément je n’en avait jamais consommé un des deux de ma vie. J’ai rapidement senti un premier flash de la CC (environ 15s) puis est venu celui de l’héroïne (environ 15s aussi) les effets étaient époustouflants je le conçois. Sentiment d’hyperpuissance pour la C, puis vague de chaleur de dépressurisation exceptionnelle avec l’héro, en somme une sorte d’anti dépresseur atomique pour ceux qui ne connaissent pas mais vraiment. En revanche, je n’ai pas gerbé. Puis les effets se sont estompés, et qq heures après j’ai commencé à bailler, je suis aller me coucher tôt et la a commencé un enfer..: je me tournais dans tous les sens et me sentais horriblement mal, comme déconnecté de la réalité, comme les sensations d’un cauchemar x1000 avec une sorte de message brouillé dans ma tête, c’était un très fort mal être psycho et physique. Puis je me suis réveillé dans la nuit suite à des douleurs atroces, je transpirais et mes pupilles étaient différentes etc, j’ai du boire une bouteille de jus de fruit, comme si j’aurai pu pallier à ce problème en buvant des vitamines…cela à duré peut être 30 minutes puis j’ai réussi à me rendormir. Le lendemain j’étais normal jusqu’à environ 8H30 du matin ou la l’enfer à commencé de nouveau, un mal être psychologique intense et des douleurs physiques atroces, c’est à dire pas supportable…j’ai eu tous ces symptômes pendant plusieurs jours et surtout, les premiers jours étaient les pires :pouls élevé (+ de 100 pulsations/ minute); sensation de froid intense ( » froid dans les os »); eternuements, transpiration, nez qui coule, yeux qui pleurent; douleurs musculaires, crampes; maux de ventre, dérangements intestinaux (diarrhée…); nausées, envie de vomir; pupilles dilatées; angoisse et irritabilité, insomnie; hypersensibilité à la douleur (le moindre “bobo” est insupportable).

    J’ai fais un copié collé des symptômes de manques pour ceux qui connaissent pas pour être le plus précis. Bref, ce fut une expérience traumatisante et je ne recommencerai pour rien au monde.
    Je n’ai pas trouvé de tel témoignage alors je peux comprendre le scepticisme de pas mal de personnes ici mais je vous le jure. Alors qui peut m’éclairer, comment se fait il qu’il faudrait plusieurs jours de consos pour ressentir un manque, alors que la j’ai pris qu’une pointe, et que j’ai eu ces symptômes de façon extreme (pas de progressivité : façon ON/OFF..). J’ai appelé drogue info service et ils ne semblent pas avoir rencontrés de tel cas. Je précise que ce n’est pas psychologique car je ne connaissais même pas ce que pouvait s’apparenter le manque de l’héroïne, je pensais que le manque signifiait : j’ai envie de etc. comme pour la cigarette en gros..Pour info j’ai 25 ans et qq mois après j’ai pris de la codéine dans un cadre médical et je n’ai eu aucun effets secondaires, ni manque ni autre chose etc. Alors je ne comprends pas, je précise que j’ai eu aussi des pilo erection etc ce qui existe pour le manque ou pour un syndrome seroto (en cherchant sur le net) etc, quelles sont vos hypothèses svp ???!

    Est ce un manque ou syndrome seroto ces symptomes dues à un speedball cocaine + heroine (je n’avais jamais pris ces produits individuellement etc) :

    Je me demande si il est déja arrivé cela à quelqu’un d’autre mais j’ai pas l’impression, je suis marqué et me sent seul

    Bonne journée à vous : )

    Répondre
    • Salut,

      Ton cas est effectivement atypique mais chacun étant différents avec les drogues, ton témoignage reste plausible à nos nos yeux.

      Une piste à envisager : es-tu sûr de la composition des produit que tu as pris ? Sans analyse, le marché noir peut nous amener à consommer d’autres produits que ceux attendus. Quand ce type de réaction se produit, le bon réflexe est de garder un échantillon des produits pour les faire analyser dans le système de veille nationale. C’est gratuit est le point de collecte sont ici : https://technoplus.org/faire-analyser-ses-prods/

      D’autre part, as-tu posé cette question sur les forums spécialisés Psychonaut.fr et Psychoactif.org ? Je t’encourage à le faire car tu y trouveras sûrement des personnes se pencher sur ton cas.

      A+

      Répondre
  15. Bonsoir, un soir j’ai pris du taz en trace (je sais c’est pas bien du tout…) au début j’ai eu un boost de confiance en moi puis une grande fatigue.
    Je vais donc m’allonger je m’apprête à dormir mais je me réveille en panique totale parce que je ne sentais plus mon nez.
    J’ai courue aux toilettes j’avais envie de vomir et d’un coup je me mets à trembler j’était pâle et une énorme impression de tomber sans cesse. J’ai supplié d’appeler les pompiers mais trop peur que ça me retombe dessus alors j’ai demandé de l’aide à ma mère et mon copain, ils m’ont dit de me pas m’inquiéter mais encore aujourd’hui je me demande pourquoi je n’ai eu aucuns effets (par rapport à d’habitude) et d’un coup le chaos.
    Le lendemain ça allait mieux, plus de peur que de mal mais c’était effrayant maintenant j’ai trop peur d’en reprendre..

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    • Salut,
      Déjà ton cas n’a rien à voir avec le syndrome sérotoninergique si jamais tu pensais à ça.
      Si tu ne sentais plus ton nez cela fait penser à l’effet d’un produit anesthésique loca type lidocaïne. Ton taz pouvait contenir autre chose que de la MDMA voire pas du tout de MDMA. Seule une analyse préalable du comprimé aurait pu le dire (Où Faire analyser ses prods : https://technoplus.org/faire-analyser-ses-prods/).
      Est-ce que d’autres personnes ont pris le même produit que toi cette fois-là et ressenti les effets de la MDMA ?
      Parfois il arrive selon sa condition physique et/ou psychique que l’ont réagisse différemment face à un produit que l’on connaît pourtant.
      Si tu avais bu de pas mal d’alcool avant de prend ce taz en trace, ce que tu as ressenti fait vraiment penser à de la kétamine : effet anesthésiant, mélange avec l’alcool = vomi, sensation de tomber… Mais encore une fois ça reste une hypothèse avec le peu d’infos données ici.
      En tout cas tu as bien réagit en demandant de l’aide à tes proches.
      A+
      T+

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