Mort d’Albert Hoffman, le père du LSD

Dernière mise à jour le 26/07/2016

Jusqu’à sa mort Albert Hoffman a voulu dédiaboliser le LSD…

Mort d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD

Le
chimiste suisse s’est éteint à l’âge de 102 ans. Il avait découvert, le
diéthylamide de l’acide lysergique, plus connu sur le nom de LSD, par
hasard, en 1938.

 

 

Albert Hofmann (AP)

Albert Hofmann (AP)

Le
chimiste suisse Albert Hofmann, connu pour avoir découvert le LSD,
s’est éteint à l’âge de 102 ans. Il est décédé mardi à son domicile de
Burg im Leimental dans le canton suisse de Bâle-Campagne, a confirmé,
mercredi 30 avril, à l’Associated Press Doris Stuker, la greffière
communale.
Albert Hofmann avait synthétisé le diéthylamide de l’acide lysergique
(LSD) en 1938 lors de recherches médicales pour l’entreprise
pharmaceutique Sandoz. Il escomptait initialement en tirer un
analeptique, mais les expériences ont rapidement été stoppées, faute
d’intérêt des scientifiques.

Expériences sur lui-même

Ce n’est qu’en 1943 qu’Albert Hofmann s’est remis à la tâche et a
découvert par hasard les effets psychotropes du LSD. Il les
expérimentera en premier lieu sur sa propre personne. Le LSD a ensuite
été associé dans les années 60 au mouvement hippie. "J’ai produit cette
substance comme médicament. Ce n’est pas de ma faute si les gens en ont
abusé", avait jadis déclaré Albert Hofmann. (avec AP)

 

Le père du LSD, Albert Hofmann, est mort 

Source : http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3382,50-1040028,0.html
Date : 30/04/2008

Albert Hofmann, considéré comme le père du LSD,
est mort mardi 29 avril à l’âge de 102 ans, a
indiqué, mercredi 30 avril, la mairie de son
domicile situé près de Bâle (nord-ouest de la
Suisse).

Le chimiste suisse avait découvert, par accident,
la drogue hallucinogène il y a plus de 65 ans, le
16 avril 1943. Alors qu’il étudiait et manipulait
les alcaloïdes de l’ergot du seigle afin de créer
un stimulant circulatoire et respiratoire, le
diéthylamide de l’acide lysergique (LSD), la
substance pénètre dans son sang.

Albert Hofmann est alors troublé par d’étonnantes
sensations : angoisse, vertiges, visions
surnaturelles, objets se mouvant dans l’espace,
sentiment de bonheur et de plénitude. Un nouveau
test produit les mêmes effets trois jours après.

Pour le chimiste, la substance sera utile en
psychiatrie ou en neurologie. Entre 1947 et 1966,
le groupe chimique suisse Sandoz, qui emploie
Albert Hofmann, la produit en dragées et en
ampoules pour le corps médical et l’armée
américaine.

Mais des abus donnent mauvaise réputation au LSD,
surtout aux Etats-Unis, où il devient au début
des années 1960 la drogue numéro un du mouvement
hippie. La substance finit par être interdite et
les laboratoires Sandoz cessent d’en produire.

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