1ères rencontres nationales de la Réduction des Risques

Dernière mise à jour le 26/07/2016

 

Les jeudi 12 et vendredi 13 octobre prochains, l’AFR
et ses partenaires organisent les 1ères rencontres nationales de la
Réduction des Risques à Bobigny (93).

400
participants sont attendus : intervenants, usagers drogues, médecins,
élus, travailleurs sociaux, chercheurs seront encouragés à échanger et
ravailler ensemble durant 2 jours.


 Techno+ y participera dans un atelier organisé par l’ANPREF dédié aux milieux festifs…


Plus d’infos sur les sites des rencontres :

Voici maintenant presque quinze
ans qu’apparaissait en France le concept de «réduction des risques»,
porté à l’époque essentiellement par les associations de lutte contre
le sida ou humanitaires comme Médecins du Monde, mais aussi par
quelques acteurs de la lutte contre la «toxicomanie», car les uns et
les autres se retrouvaient face à l’inacceptable : la pandémie de sida
dans la population des usagers de drogues en France, avec ses drames
humains, pandémie d’autant plus inacceptable qu’elle ne se retrouvait
pas chez nos voisins européens, du moins nos voisins du nord.

Quinze ans, c’est aussi l’époque où apparaissait
ASUD, la première association d’usagers de drogues
qui revendiquaient leur citoyenneté, et c’était
bien à la citoyenneté des usagers et aux responsabilités
afférentes que l’on devait faire appel pour que la
politique de réduction des risques fonctionne et soit un
succès.

Quels sont les freins à l’efficacité des actions en milieux festif aujourd’hui?

Cette
question est le thème de l’atelier organisé par l’ANPREF auquel
participera Techno+. Ce sera l’occasion de retracé l’évolution du
contexte des actions de réduction des risques mais surtout de ceux qui
la rendent possible et vivante : les associations au travers de leurs
intervenants essetiellement bénévoles.

Changements
de cadres juridique, évolutions des produits et des moeurs de
consommation, alternance politique et multiplication des dispositifs,
renouvellement des générations… autant de facteurs complexes qu’il
est nécessaire d’envisager pour comprendre pourquoi aujourd’hui 100%
des consommateurs de drogues à des fin récréatives ne bénéficie de
service de réduction des risques.

Depuis 15 ans l’arrivée d’une nouvelle scène de consommation associée à des nouveaux produits
ont favorisé des nouvelles pratiques, non seulement des pratiques de consommation, mais aussi
d’actions, interrogeant ou ré interrogeant les savoirs et savoir-faire acquis depuis 30 ans.

«L’identité» culturelle assumée par les consommateurs, la recherche d’expérimentation, de
connaissances d’un côté, les débats sur le testing, la mise en cause judiciaire des messages
de prévention d’un autre, sont autant d’éléments qui ont mis en question le concept de réduction des risques…

Les focus prévus :

  • Le milieu festif : Etat des lieux des contextes actuels, quels en
    sont les acteurs ? (Anthony Beauchet – Sociologue)
  • Evolution des pratiques/Evolution des messages (Jérôme Quintin – Pharmacien)
  • Trajectoires des consommateurs et stratégie de consommation (Vincent Benso – Sociologue)

 
Le but de cet
atelier est, grâce à la participation de tous, d’arriver à dégager des
priorités politiques pour faire évoluer cette situation.

 

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