Dernière mise à jour le 25/07/2016
Echec commercial d’une discothèque pour non-fumeurs à Nantes…
Source : revue de presse de la MILDT
Date : 04/11/2005
L’AFP affirme que l’expérimentation d’une salle non
fumeur dans une boîte de nuit nantaise s’est avérée être un échec
retentissant après six mois d’existence mais aussi une perte de plus de
50% du chiffre d’affaire dans la salle test. Le PDG du groupe Altlantide, propriétaire de la discothèque, qui évoque la proposition de loi d’Yves Bur estime que «
l’interdiction devrait globalement entrer dans les m?urs dans les
restaurants mais (que) le public ne va pas l’accepter dans les
discothèques, les bars de nuit ou les pubs ». Il assure que dans ces lieux là « les gens ont besoin de désinhibants et la cigarette en fait partie ». D’après le PDG, à Nantes, le test baptisé « happy air » s’avère « un échec absolu » avec « une insatisfaction globale de la clientèle ». Il affirme pourtant y avoir mis « tous les moyens nécessaires » avec « un très bon disc jockey » pour constater que les fêtards « ont préféré rester en groupe dans les salles fumeurs pour rester ensemble ». Il dit «
nous regrettons cet échec (de l’expérience) qui se voulait une
réflexion approfondie sur le devenir de notre métier et la nécessité
d’offrir une alternative aux clients ne souhaitant pas être enfumés,
sans tomber dans le « diktat » stupide comme c’est le cas aujourd’hui
en Grande Bretagne ou en Italie ».