Dernière mise à jour le 26/07/2016 <!– by Techno+ –>
Le MDMA et le Cannabis pourraient devenir des médicaments…
Voici 2 articles relatant de récentes études sur les effets du MDMA et du Cannabis et leur possible utilisation médicale.
Site : http://www.sur-la-toile.com/
URL : http://www.sur-la-toile.com/mod_News_article_919___.html
Source: science & vie, n° 1057, p.102
Personne n’apprendra rien en lisant que l’ecstasy est une drogue. Et comme toute drogue, elle est néfaste pour la santé.
Sauf, que cette dernière affirmation risque de ne plus être tout à fait exacte. Pourquoi ? Parce qu’elle est actuellement utilisée comme anxiolytique dans le cadre d’études cliniques. Voici quelques explications.Les traitements actuels tel que l’écoute, peuvent se révéler inefficaces contre certaines angoisses. Il existe bien sûr des anxiolytiques, comme par exemple les benzodiazépines, mais ils provoquent à fortes doses des somnolences et des troubles de la mémoire.
Afin de trouver d’autres traitements plus adaptés, des recherches se tournent vers les substances psychotropes, notamment l’ecstasy. Cette dernière, entre dans le cadre de différentes études : une qui va être lancée par deux psychiatres américains, avec des patients cancéreux ; une seconde, relative aux PTSD (syndrome post-traumatique), se déroulant actuellement. Petite précision cependant ; ce n’est pas l’ecstasy qui est utilisée en tant que tel, mais sa substance active : le Mdma (3,4 –
diméthylène – dioxyméthamphétamine).
Cette molécule agit au niveau de 2 neuromédiateurs : la sérotonine, molécule intervenant dans le comportement et l’humeur ; et la dopamine, qui a une action sur la motivation et les sensations de plaisir. Dans le cas normal, la sécrétion de sérotonine stimule les neurones dopaminergiques, permettant ainsi une libération de dopamine. En présence de Mdma, la sécrétion de sérotonine est renforcée. De plus, l’action de ces deux neuromédiateurs est augmentée grâce au fait que le Mdma inhibe leurs réabsorptions par leurs neurones respectifs.
Le résultat est donc un effet bien être pendant six heures.
Bien sûr, la première question qui nous vient à l’esprit, est celle de la dangerosité due aux effets secondaires. Par exemple, il existe un risque d’hyperthermie qui peut être mortelle. Etant donné que les patients sont suivis cliniquement, ce risque est considéré comme faible. Le problème se pose plutôt à long terme, avec la toxicité cérébrale. Donc l’intérêt de l’utilisation du Mdma sera déterminer par le rapport risque/bénéfice, qui sera d’autant plus acceptable pour les patients en fin de vie. Egalement, associé à une psychothérapie, il pourrait aider les patients à parler de
leur traumatisme.
Mais l’apparition de l’utilisation du Mdma à l’hôpital ne se fera pas pour demain, car il sera nécessaire d’attendre quelques années avant d’avoir une idée sur l’impact réel. Outre le problème éthique soulevé par l’utilisation de drogue, il ne sera pas facile de convaincre un patient de l’intérêt de l’utilisation d’une substance qui a une image négative.
Pubdate: dimanche 16 octobre 2005
Source: La Presse (Canada)
Website: <http://www.cyberpresse.ca/reseau/>http://www.cyberpresse.ca/reseau/
La marijuana stimulerait la mémoire
Ottawa – Des chercheurs canadiens ont découvert
que fumer de la marijuana pourrait stimuler la
mémoire et réduire la dépression, a indiqué le
responsable de l’étude, M. Xia Zhang.
Son équipe, de l’Université de Saskatchewan, a
constaté que des injections chez des rats de
HU210, une substance de synthèse similaire aux
ingrédients contenus dans le cannabis,
stimulaient la production de neurones dans une
région de leur cerveau, l’hippocampe. Cette zone
est associée à l’apprentissage et à la mémoire
mais aussi à l’angoisse et à la dépression. Les
chercheurs pensent que ces émotions seraient
provoquées par une croissance insuffisante des cellules dans l’hippocampe.
D’autres études ont montré que la croissance des
cellules dans cette région du cerveau diminuait l’anxiété et la dépression.
" La conclusion est que fumer de la marijuana
peut être une bonne chose ", a déclaré Xia Zhang.
Cette découverte pourrait déboucher sur la mise
au point d’un nouvel antidépresseur qui "
dépasserait le Prozac ", a ajouté le chercheur.
Il a toutefois précisé que le phénomène n’a pour
le moment été observé que chez des rats et que le
HU210 est une substance purifiée, 100 fois plus
puissante que le tetrahydrocannabinol (THC),
l’ingrédient actif de la marijuana.