Deux jeunes créateurs d’un jeu cannabinolé sur internet relaxés par le TGI de Dinan

Dernière mise à jour le 26/07/2016 <!– by Techno+ –>

Un jeu de simulation de culture du cannabis fais par 2 jeunes dérange la justice, GTA non pourtant….

JUSTICE –
Mieux vaut proposer aux internautes amateurs de jeux virtuels de
dégommer à tout va, hâcher menu des policiers, agresser les vieilles
dames et les enfants, se faire proxénète ou appartenir à un cartel
colombien que cultiver et vendre du cannabis. C’est en tout cas ce
qu’on dû se dire deux jeunes Dinannais de 22 ans quand il ont été
assignés à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Dinan
pour "provocation à l’usage de stupéfiants".

Le jeu qu’ils ont créé, "Cannavallée" est en effet "un site de simulation de culture de cannabis".
"Dans ce jeu vous vous mettez dans la peau d’un cultivateur de
cannabis, et votre but est de vendre vos productions afin de financer
des exploitations plus grandes. Nous vous rappellons que ce jeu est une
simulation, et qu’il ne reflète pas la réalité"
, précise le premier
paragraphe de présentation. Non sans avoir été précédé d’un
"avertissement" où les auteurs rappellent la législation en vigueur sur les
stupéfiants et se défendent de toute apologie ou incitation à l’usage
de drogues.

Las, le site, peut-être victime de son succès, a reçu "250
000 visites en trois ans dont celle des gendarmes"
,
indiquait non sans humour le quotidien Ouest-France dans son édition du
4 octobre. La veille, lors de l’audience, le procureur avait requis la
fermeture du site et 3000 euros d’amende,
dénonçant le développement d’une "activité commerciale en s’appuyant
sur un produit illicite"
.

Le procureur a fait appel de la relaxe qui a été prononcée ce matin par le TGI de Dinan.
Reste qu’en toute éventualité, si Cannavallée était appelé
à disparaître, les deux entreprenants dinannais auraient de quoi se
retourner puisqu’ils ont aussi en ligne deux autres jeux, Bébévallée et
Dadavallée, qui marchent paraît-il aussi très bien sur des sujets
nettement moins tabous.

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