Une petite feuille verte nommée coca

Dernière mise à jour le 26/07/2016 <!– by Techno+ –>

Le combat de la Bolivie pour la légalisation de la feuille de coca qui fait vivre tant de paysans…

Source : http://premiereligne.ch/blog/2008/08/04/une-petite-feuille-verte-nommee-coca/
Date : 04-08-2008

La Bolivie et le Pérou ont vigoureusement rejeté le dernier
rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS)
qui, le 5 mars, leur a intimé l’ordre d’interdire la production et la
consommation de la feuille de coca. Depuis 1961, la « communauté
internationale » s’acharne sur cette plante. Elle sert, certes, de
matière première à la fabrication de la cocaïne et alimente le
narcotrafic. Mais elle possède aussi des vertus nutritives et
pharmaceutiques reconnues.

« Vous connaissez beaucoup de plantes, vous, qui fournissent plus de
calcium que le lait, plus de fer que les épinards et autant de
phosphore que le poisson ? » Mme Nieves Mamani est membre de l’une des
six fédérations syndicales du Trópico de Cochabamba, dans le Chapare
bolivien. Le chômage et le manque de compétitivité des autres produits
agricoles l’ont contrainte, comme des centaines de milliers de paysans
andins, à faire de la production de coca sa principale source de
subsistance. « Tous nos espoirs se fondent sur la possibilité de la
commercialiser partout dans le monde, précise Mme Mamani. Cela nous
assurerait non seulement une sécurité économique, mais aussi la
garantie de ne plus être à la merci des narcotrafiquants. » Oui, mais…

Une fois de plus, l’Organe international de contrôle des stupéfiants
(OICS) (1) vient de qualifier la coca d’« illicite », dans son rapport
du 5 mars dernier. L’OICS y appelle de nouveau « la Bolivie et le Pérou
à envisager de modifier leur législation nationale pour supprimer ou
interdire les activités contraires à la convention de 1961 [voir «
Quelques étapes »], comme la mastication de la feuille de coca et la
fabrication de maté de coca et d’autres produits contenant des
alcaloïdes pour la consommation intérieure ou pour l’exportation (2) ».

Pour le gouvernement de M. Evo Morales, il s’agit d’un revers :
depuis son élection en décembre 2005, le président bolivien est en
effet bien décidé à convaincre la « communauté internationale » que la
feuille de coca n’est pas un stupéfiant.

Cultivateur de coca dans les Yungas, autre grande région
productrice, M. Emilio Caero souligne que jamais la coca ne serait
stigmatisée comme elle l’est si les pays du Nord ne la consommaient pas
sous forme de chlorhydrate de cocaïne : « Sans les Etats-Unis, la coca
n’aurait pas été assimilée à une drogue. On paie le prix d’une pratique
totalement étrangère à notre culture. »

Plante sacrée des Andes (3), la « mama coca » a en effet subi, au
XXe siècle, les contrecoups du succès de ses nombreuses vertus.
Utilisée à des fins religieuses et thérapeutiques pendant des
millénaires par les civilisations inca et préinca, et, depuis des
siècles, par les cultures amazonienne et guaranie, la petite feuille
verte (Erythroxylon coca) s’est fait remarquer pour ses effets
énergisants. Certes, les évangélisateurs la considéraient comme un
produit démoniaque, motif de plusieurs conciles tenus à Lima
(1551-1772). Pourtant, une fois mastiquée — ce qui décuple les
rendements de la main-d’?uvre indienne soumise au travail forcé dans
les mines —, ou consommée sous forme d’infusion ou de maté, la coca
fera la fortune des conquérants espagnols… avant d’assurer celle de la
plus célèbre boisson du monde, Coca-Cola (4) !

Ce sont surtout ses propriétés anesthésiques et analgésiques qui la
porteront au pinacle de la science médicale, avec la découverte par
Albert Niemann de l’alcaloïde cocaïne en 1858. Celui-ci représente
moins de 1 % des quatorze alcaloïdes pouvant être extraits de la
feuille de coca. Il constituera le principal médicament de la
pharmacopée moderne — utilisé comme anesthésiant local en chirurgie
ophtalmologique, mais aussi pour le traitement de maladies
respiratoires telles que la tuberculose ou l’asthme (5) — jusqu’à ce
que la molécule synthétique créée par le biochimiste allemand Richard
Willstätter vienne le remplacer en 1923.

La feuille de coca perd alors la faveur du monde occidental. Pis,
elle sera tenue pour responsable de l’addiction de millions de
consommateurs, partout dans le monde, au chlorhydrate de cocaïne — la
cocaïne. Une accusation qui lui vaut d’être interdite par les Nations
unies à la commercialisation hors des frontières des pays producteurs.

Pour les chercheurs du réseau Transnational Institute, spécialisés
dans l’analyse des politiques globales menées contre les drogues, la
feuille de coca a été victime d’une double erreur : la confusion entre
ses effets et ceux de la cocaïne ; son assimilation, avec la cocaïne,
au modèle de dépendance physique des opiacés (6). « On pourrait
argumenter qu’on pénalise la coca parce qu’elle est à la source de la
cocaïne. Mais que dire alors des différentes espèces d’éphédra, dont
aucune n’apparaît dans les conventions internationales, en dépit du
fait que l’éphédrine est la matière première d’un immense marché
d’amphétamines ; ou encore de l’écorce de sassafras, à partir de
laquelle est extrait le safrole, matière première de l’ecstasy (7) ? »

« Il est vrai que la cocaïne peut être extraite de la feuille de
coca, admet M. Caero. Encore faut-il, pour y parvenir, quarante et un
produits chimiques dont les brevets appartiennent aux entreprises du
Nord ! » Pour les experts du Transnational Institute, l’interdiction
internationale qui pèse sur le commerce de la feuille de coca est « le
fruit d’une politique injuste, fondée sur des données scientifiques
erronées qui n’expriment que des préjugés culturels. Elle traduit un
dogmatisme institutionnel ».

Depuis le milieu des années 1970, des études ont établi que la
feuille de coca ne pouvait en aucun cas affecter le système nerveux
(8). Libéré lors de la mastication, le peu de cocaïne contenu dans la
feuille serait entièrement hydrolysé par le système digestif. Mieux :
les bienfaits de l’arbuste ont été, à plusieurs reprises, confirmés par
des analyses scientifiques. Des chercheurs de l’université Harvard ont
ainsi mis en évidence, en 1975, que la valeur nutritionnelle de la
feuille de coca est comparable à celle d’aliments comme le quinoa, la
cacahuète, le blé ou le maïs. « En termes de nutrition, il n’y a pas de
différences entre l’utilisation de la coca et la consommation directe
d’aliments », affirment les auteurs du rapport (9).

Abondante en sels minéraux, fibres et vitamines, pauvre en calories,
la feuille pourrait, selon eux, figurer parmi les meilleurs aliments du
monde. Directeur de l’Institut de culture alimentaire andine du Pérou,
le Dr Ciro Hurtado Fuentes (10) préconise ainsi son utilisation sous
forme de farine, à même selon lui de venir à bout de la faim qui
affecte encore 52,4 millions de personnes dans le sous-continent
américain. Outre ses propriétés alimentaires, ses vertus thérapeutiques
et pharmaceutiques ont eu l’occasion d’être démontrées. Une analyse de
trois de ses alcaloïdes (cocaïne, cis-cinnamoylcocaine et
trans-cinnamoylcocaine) par un organisme français, l’Office de la
recherche scientifique et technique outre-mer (Orstom) (11), et par des
laboratoires boliviens a en effet prouvé que la coca permettait non
seulement de s’« adapter à la vie en altitude » — en stimulant
l’oxygénation et en empêchant la coagulation du sang —, mais aussi de
réguler le métabolisme du glucose (12).

Ces caractéristiques laissent présager toute une série de bienfaits,
depuis le traitement du diabète jusqu’à la prévention de la maladie de
Parkinson, en passant par son utilisation comme substitut à la cocaïne
et au crack. Une étude approfondie des quatorze alcaloïdes de la
feuille de coca pourrait donc s’avérer fort utile pour la science
médicale. Pourtant, le champ de la recherche demeure fermé par
l’interdit international frappant l’arbuste. Identifiée à l’état
naturel comme une plante psychoactive, la feuille de coca est toujours
victime de la confusion première avec « la blanche ».
Interdite par les instances internationales

Petit retour en arrière. En 1949, à la demande du représentant du
Pérou auprès des Nations unies, une commission effectue une
visite-éclair dans ce pays et en Bolivie pour « enquêter sur les effets
de la mastication de la feuille de coca et sur les possibilités de
limiter sa production et de contrôler sa distribution ». Avec un tel
cahier des charges, les auteurs insisteront effectivement sur les
effets dommageables de la feuille, tant pour le consommateur individuel
que pour la nation productrice. Dans des conclusions hâtives, la
commission accuse la mastication de la coca de provoquer malnutrition
et « effets indésirables de caractère intellectuel et mental » chez les
populations des régions andines.

Rendue également responsable de la pauvreté du sous-continent au
motif qu’elle diminuerait la capacité de travail de ces populations,
l’acculico (mastication de la coca) reste néanmoins qualifiée d’«
habitude ». Mais, en 1952, le comité d’experts en pharmacodépendance de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rectifie le tir. Il conclut
que l’acculico « a toutes les caractéristiques d’une addiction (13) »,
addiction définie ensuite comme « forme de cocaïnomanie (14) ».

Au regard de la « communauté internationale », les effets de la
feuille de coca viennent d’être assimilés à ceux du chlorhydrate de
cocaïne. Il n’en faudra pas beaucoup plus pour qu’elle devienne une
cible de choix. En 1961, c’est chose faite : sous la pression des
Etats-Unis, le plus grand pays consommateur de cocaïne du monde (15),
la feuille de coca est répertoriée par la convention unique sur les
stupéfiants parmi les « plantes psychotropes » du tableau n° 1,
c’est-à-dire capables de produire une drogue à l’état végétal. Elle est
soumise à un régime de contrôle qui, selon les chercheurs du
Transnational Institute, « dépasse de loin celui qui s’applique à de
nombreuses plantes psychoactives, dont beaucoup sont plus propices à
altérer la conscience, comme le kava-kava (Piper methysticum), le
kratom (Mitragyna speciosa) et différents hallucinogènes (16) ».

Proscrite par toutes les instances internationales, la feuille de
coca se voit dès lors interdite de production, d’industrialisation et
de commercialisation. Seul son usage traditionnel est permis dans les
frontières des pays où il existe des preuves de sa consommation
ancestrale — en l’occurrence la Bolivie et le Pérou. Toutefois, deux
acteurs de marque échappent à la règle commune et se voient
curieusement protégés : l’industrie pharmaceutique américaine — pour
produire de la cocaïne à usage médical — et la célèbre société
Coca-Cola.

Tandis que la plante andine est associée à la cocaïne, ses
consommateurs à des toxicomanes, et ses producteurs, bientôt, aux
narcoterroristes, la « communauté internationale » lui déclare la
guerre. Partout, les pays producteurs mettent en place des politiques
d’éradication forcée. Pendant que le marché multimilliardaire de la
cocaïne, comme auparavant celui des anesthésiques ou encore de boissons
à base de coca, continue de faire la fortune de l’étranger, les
principales victimes de cette politique sont les petits producteurs
andins.

Les résultats des recherches menées par des laboratoires
indépendants sont ignorés. Les demandes de révision du statut de la
feuille de coca déposées par les gouvernements bolivien et péruvien
échouent. Unique évaluation réalisée jusqu’à ce jour, le rapport de
1950 reste le critère de référence des Nations unies !

Un espoir naît cependant dans les années 1990 avec le lancement par
l’OMS d’un programme ambitieux, en partenariat avec l’Institut
interrégional de recherche des Nations unies sur la criminalité et la
justice (en anglais United Nations Interregional Crime and Justice
Research Institute, Unicri) : le projet « Cocaïne OMS-Unicri ». Avec
quatre années d’enquête, quarante-cinq chercheurs internationaux
associés, dix-neuf pays étudiés sur les cinq continents, il s’agit de
la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet.

Soulignant les bienfaits pour la santé humaine de l’usage
traditionnel de la feuille de coca et préconisant la réalisation de
nouvelles recherches sur ses propriétés thérapeutiques, le rapport fait
scandale lors de la 48e Assemblée mondiale de la santé réunie à Genève
en 1995. Accusant l’étude de « plaider pour la cocaïne en argumentant
que l’utilisation de la feuille de coca ne produisait pas de dommages
perceptibles sur la santé physique ou mentale (17) », M. Neil A. Boyer,
représentant des Etats-Unis auprès de l’OMS, menace de suspendre le
soutien financier de son gouvernement si les conclusions du rapport
sont officiellement adoptées. Celui-ci est aussitôt enterré.

Pour les pays andins, cette argumentation aura des conséquences
funestes. Les années 1990 sont en effet marquées par la mise en
application de politiques d’éradication de plus en plus répressives. En
1998, l’Assemblée générale des Nations unies est réunie dans le but de
durcir la « guerre contre les drogues ». Sous la pression de
Washington, elle valide le plan Dignité destiné à la Bolivie. Avec pour
slogan « Coca zéro », défendu par le général Hugo Banzer, ce plan se
traduira par l’éradication forcée et sans compensation des cultures de
coca. La même année, le Congrès des Etats-Unis approuve le « projet
d’élimination de la drogue dans l’hémisphère occidental », lequel
inclut — en plus des hélicoptères et des programmes d’entraînement
militaires divers du plan Colombie — un budget de 23 millions de
dollars pour améliorer l’efficacité des herbicides utilisés dans ce
pays afin d’éradiquer la coca. De nouveaux microherbicides sont testés
en dépit des risques d’atteinte à l’environnement et la santé humaine.

On n’aura garde d’oublier qu’en Bolivie et au Pérou, comme plus tard
en Colombie, la culture illégale, destinée au narcotrafic, est devenue
une stratégie de survie en période d’ajustements structurels. Au Pérou,
l’éradication forcée a exacerbé les conflits sociaux, alimenté la
violence subversive (en particulier celle du Sentier lumineux), porté
préjudice aux économies locales et détruit les forêts en provoquant une
dispersion des cultures.

En Bolivie, pendant cette période, les affrontements se font
quotidiens. Dans le Chapare, aucune distinction n’est opérée entre le
trafiquant de cocaïne et le paysan. On dénombrera entre 1998 et 2002
trente-trois morts, cinq cent soixante-sept blessés, six cent
quatre-vingt-treize détenus du côté des cocaleros, vingt-sept morts et
cent trente-cinq blessés dans les rangs des forces armées (18). «
Kawsachun coca, wanuchun yanquis ! », devient le cri de guerre des
petits producteur : « Vive la coca, mort aux Yankees ! »

« La démocratie pour nous n’avait rien d’une démocratie, ce n’était
qu’un totalitarisme derrière une vitrine démocratique, se souvient Mme
Mamani. Nous avons été massacrés, torturés, emprisonnés. Ils pensaient
nous affaiblir, nous diviser ; en réalité, c’est tout le contraire qui
est arrivé. » Sans impact sur le marché mondial de la cocaïne, la
stratégie de lutte contre le narcotrafic préconisée par les
organisations internationales accélérera en effet la construction de la
plus puissante organisation syndicale du pays — les six fédérations
cocaleras du Trópico de Cochabamba. En 2005, le mouvement porte M.
Morales, son dirigeant, à la présidence. Elu avec 53,7 % des voix, il
devient le premier président cocalero de Bolivie et du monde. C’est sur
lui que repose la dure tâche de convaincre les Nations unies de réviser
le statut de la feuille verte des Andes.

Le projet « Cocaïne OMS-Unicri » reste présent dans les mémoires.
Les cris d’alarme répétés de l’ambassadeur des Etats-Unis à La Paz, M.
Philip Goldberg, laissent présager la manière dont la nouvelle
politique bolivienne en matière de coca sera accueillie par Washington
(lire « Atout économique pour la Bolivie »). Pour M. Jorge Alvarado,
responsable de la mission diplomatique bolivienne au Venezuela,
l’explication est simple : « Maintenir des exigences en termes de
réduction des cultures et prétendre que notre gouvernement aide la
production de stupéfiants permet au gouvernement des Etats-Unis de
continuer à intervenir politiquement dans nos affaires intérieures.
»Est-ce assez pour — avec l’appui implicite du l’OMS et de la «
communauté internationale » — perpétuer une erreur qui a porté
préjudice pendant un demi-siècle aux droits des peuples originaires de
l’Abya Yala (19) ?

Source : Le Monde Diplomatique

(1) Organisme quasi judiciaire chargé de surveiller l’application
des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues. Les
fonctions de l’OICS sont énoncées dans les traités suivants :
convention unique sur les stupéfiants de 1961 ; convention de 1971 sur
les substances psychotropes ; convention des Nations unies contre le
trafic de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988.

(2) Rapport consultable en ligne : www.incb.org/incb/fr /annual-report-…

(3) La culture de la coca se concentre essentiellement dans trois
pays andins : la Colombie, qui totalise 50 % des surfaces cultivées
avec 78 000 hectares ; le Pérou, 33 % ; la Bolivie, 17 % (OICS, 2007).

(4) Jusqu’à la première loi américaine sur les drogues et les
aliments (Pure Food and Drug Act) de 1906, Coca-Cola incluait de
petites quantités de cocaïne dans sa boisson. Ensuite, la cocaïne a été
remplacée par la caféine, mais tous les autres alcaloïdes de la coca
ont été conservés.

(5) D’autres, notamment Sigmund Freud, l’utiliseront également pour ses vertus aphrodisiaques.

(6) La cocaïne comme les autres stimulants ont des effets d’abord psychiques : www.caat.online.fr/t oxicomanie/toxi…

(7) Drogas y conflicto, n° 13, Transnational Institute, Amsterdam, mai 2006.

(8) Voir, en plus des études citées : T. Plowman et A. Weil, « Coca
pests and pesticides », Ethnopharmacol, octobre 1979 ; Coca Médica, año
1, n° 1, Lima, septembre 2006.

(9) J. A. Duke, D. Aulik et T. Plowman, « Nutritional value of coca
», Botanical Museum Leaflets, Harvard University Press, vol. 24, 1975.

(10) Ciro Hurtado Fuentes, Harina de coca : solución prodigiosa del
hambre-malnutrición en el Perú y países andinos, INCAA, Lima, 2005.

(11) L’Orstom est devenu l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en 1984.

(12) E. Caceres, R. Favier et L. Guillon (sous la dir. de), « Coca
chewing for exercise : Hormonal and metabolic responses of nonhabitual
chewers », Journal of Applied Physiology, vol. 81, n° 5, p. 1901-1907,
novembre 1996.

(13) OMS, Technical Report Series 57, mars 1952, section 6.2, p. 10.

(14) OMS, Technical Report Series 76, mars 1954, section 6, p. 10.

(15) Selon le rapport de l’OICS du 1er mars 2006, 13 millions de
personnes environ consomment de la cocaïne dans le monde ; elle occupe
le deuxième rang des drogues en Amérique du Nord (2,3 millions de
consommateurs).

(16) Transnacional Institute, ibid.

(17) « Forty-eight World Health Assembly, summary records and reports of committees », Genève, 1er-12 mai 1995, p. 229.

(18) Conaltid, « Estrategia de lucha contra el narcotráfico y
revalorización de la hoja de Coca, 2007-2010 », La Paz, décembre 2006.

(19) Nom donné par les ethnies kunas de Panamá et de Colombie au
continent américain avant l’arrivée de Christophe Colomb. Signifie
littéralement « terre vive » ou « terre florissante ».

 

Laisser un commentaire