Dernière mise à jour le 25/07/2016 <!– by Techno+ –>
Les plantes psychoactives se consomment avec des pratiques farfelues…
Source : Revue de presse de la MILDT du 14/09/2006
Sous le titre « Mortelles randonnées » LE NOUVEL OBSERVATEUR
explique que l’on fait une « grossière erreur » en croyant que la
nature est « bonne et généreuse ». D’après le journal elle peut aussi
« tuer ou rendre fou » car des « serial killers » se cachent « derrière
d’innocentes plantes vertes ». Suit un inventaire des
différentes plantes ou substances nocives. Evoquant d’abord les
« dangereuses bufotoxines » sécrétées par la peau du crapaud, le
magazine fait état du « toad licking » ( léchage de
crapaud), pratique que certains utilisent notamment en Australie pour
se droguer. D’après l’hebdo, « la très banale amanite tue mouche des
forêts de l’Est » possède également « de puissantes vertus
hallucinogènes et provoque un état d’ivresse, dont certains historiens
d’art soutiennent que le peintre Jérôme Bosch (…) fut un adepte ».
Signalant qu’aujourd’hui encore en Suisse « certains groupes de
marginaux » ont l’habitude « lors de soirées un peu spéciales » de
tirer l’un d’entre eux au sort pour lui faire ingurgiter l’amanite, le
journal précise qu’ils se partagent ensuite son urine pour la boire,
celle ci provoquant grâce à certains acides des effets hallucinogènes
puissants. L’hebdo qui affirme que pour sa part Van Gogh se « serait
shooté à la digitale », se demande si l’on en trouve pas l’indice dans
le tableau qui représente le Dr Gachet un bouquet de digitale à la
main, sachant d’autre part que selon un spécialiste, « la prédominance
du jaune dans de nombreux tableaux de l’artiste » pourrait être liée
aux troubles visuels provoqués par la digitale. Doute du Nouvel Obs :
« le praticien aurait -il drogué Vincent à son insu » pour « forcer son
talent » ? Ou bien aurait-il simplement traité ses crises de démences
liées à l’absinthe, sachant que « la digitale était utilisée à cette
fin (et à tort) au 19ème siècle ».