Dernière mise à jour le 18/07/2016 <!– by jewom –>
Message des organisateurs de la manif
Face à la répression que connait le mouvement techno ces dernières années, les acteurs du mouvement (sound system, association de prévention, public, …) se mobilisent. Des actions ont été menées dernièrement mais il ne faut pas relâcher la pression et montrer que nous n’abandonnerons jamais la lutte pour préserver notre droit à la fête libre loin de toute logique commercial.
La Manifestive de Bordeaux n’a pas seulement pour but de revendiquer nos droits et de dénoncer les saisies abusives. Nous voulons aussi faire prendre conscience au pouvoir publique et aux représentants de la République que face à la répression notre mouvement ne va pas mourir mais plutôt s’unir. En effet la vague de répression de ces dernières années n’a pas diviser le mouvement mais l’a amené à s’unir et à créer des connections. La Manifestive de Toulouse, organisée par le collectif de la fête libre, en est un bon exemple. Nous voulons faire de même à Bordeaux et ainsi créer la même dynamique qui participera à l’union de tous les sound systems du sud-ouest.
Les sound systems ne sont pas les seuls à faire vivre le mouvement, les participants sont eux aussi des acteurs majeurs des fêtes libres. Pourtant, beaucoup baissent les bras et pensent que le mouvement est mort, qu’il perd sont esprit de solidarité. Nous pensons le contraire et comptons sur vous pour venir nombreux, montrer que la fête libre n’a rien perdu de ses valeurs, qu’il suffit juste d’y croire pour attiser cette flamme qui n’a jamais cesser de brulé.
Rendez-vous le 19 juillet 2014 à 14h à Bordeaux pour réclamer le droit à la fête autogéré !
- Nous exigeons de dépendre du ministère de la culture plutôt que celui de l’intérieur (nous ne sommes pas des terroristes) ,ainsi que la fin des saisies abusives et des répressions injustifiées.
- Nous exigeons de pouvoir requérir des lieux publics convenables ainsi que le droit de faire la fête de façon autonome.
- Nous exigeons une réelle discutions a l’échelle départementale / régionale avec les autorités afin de trouver des accords convenables ainsi que le droit d’organiser de plus gros événements.
- Nous exigeons de même le retrait de l’article 53 de la loi du 15 novembre 2001 (rappelons que la loi du 15 novembre sur la sécurité quotidienne (lsq), regroupe des textes concernant les divers moyens de lutte contre le terrorisme les trafics (notamment d’armes) et les nuisances sociales et incivilités ; qui englobe par l’article 53 « les rassemblement exclusivement festif à caractère musical « !) Ce que nous trouvons injustifié et dégradant à l’encontre des acteurs du mouvement .
- Nous n’accepterons plus que notre image soit ternie ,au prés de l’opinion publique au point d’être craints,voir détester ou traqués!
- Nous n’acceptons plus d’être surveillés pointés et jugés!
- Au même titre que nous n’acceptons plus d’être saisis,annulés ou refusés sans raisons ou arguments valables!
- une la passion ,que nous entretenons pour la culture des free-party ,et pour la musique techno soit reconnue à sa juste valeur par tous et toutes !
Après 21 ans d’existence, les free-parties continuent et ne cessent d’être réprimandées un peu plus chaque jour, Les amateurs de free parties se retrouvent pris entre deux feux : d’un côté on nous ’empêche d’organiser nos fêtes légalement, de l’autre on réprimande durement les fêtes illégales par des saisies ou autres procédures ... Notre culture n’est pas moins légitime qu’une autre, le statut de victime ne nous convient pas. Le fatalisme de notre rejet ne nous convient plus.
Nous ne pouvons pas non plus arrêter le futur mais nous pouvons le changer.
Ce n’est pas la musique qui est réprimée, c’est nous.
Alors BATTONS-NOUS.!!!!
! LE BUT DE CET ÉVÉNEMENT EST DE SE FAIRE ENTENDRE, PAS DE FOUTRE LE BORDEL /!MERCI