Dernière mise à jour le 09/05/2019 <!– by Kritik –>
Le lundi 26 juin de 14h00 à 18h, au SPOT, 51 boulevard Beaumarchais 75003 Paris les associations AIDES, ASUD, et Techno + vous convient à l’inauguration du « Drugs Store », un espace d’échange, d’information et de délivrance de substances psychoactives.
Une boutique conçue pour dénoncer la politique des drogues conduite par notre pays depuis 1970.
Vous pourrez sur place acheter, vous informer mais aussi participer aux ateliers tel que :
- Une démonstration des différents outils de vaporisation pour le chanvre thérapeutique.
- Un atelier d’analyse de substances pour connaître la composition de celles-ci achetées sur le marché clandestin et échanger sur les différentes techniques d’analyse.
- Atelier d’éducation à l’injection.
- Une démonstration d’achat de Nouvelle Substance Psychoactive sur le net pour démontrer l’inefficacité de la politique actuelle.
Comme nos camarades l’ont déjà exprimé à Marseille le 11 avril 2017 nous demandons :
- L’abrogation de la loi du 31 décembre 1970, la mise en place d’une politique ambitieuse de santé publique, d’un plan de conversion de l’économie souterraine et d’un référentiel de qualité des produits.
- La légalisation de l’ensemble des substances aujourd’hui considérées comme illicites et leur accessibilité selon des modalités différenciées en fonction des produits.
- Un accès facilité à l’usage du cannabis thérapeutique
- Une réelle politique de soutien pour les associations d’usagers et de réduction des risques.
Lundi 26 juin à 14 h00, trois associations imaginent la légalisation des drogues le temps d’un après- midi pour démontrer que la modification de conscience n’est pas nécessairement un problème mais peut parfois être une solution.
Légalisons toutes les drogues de consommation courante, le cannabis bien sûr, mais aussi l’héroïne et la cocaïne dans un système de distribution médicalisée.
Pourquoi ? Pas seulement parce que l’interdiction a démontré son inefficacité à limiter les abus et aggrave considérablement les risques sanitaires… Non. Légalisons parce que « le problème de la drogue » c’est nous, c’est vous, ce sont nos proches, nos parents, et parfois même nos grand parents, des millions de consommateurs discrets, anonymes ou cachés qui génèrent la demande exponentielle de produits stupéfiants.
Depuis 50 ans, la guerre livrée à la drogue repose sur un mythe : supprimer l’offre et vous résoudrez la question du « fléau de la drogue ». Ce mythe a cautionné la guerre livrée impitoyablement aux consommateurs les plus pauvres tout en épargnant hypocritement les plus fortunés, car la grande majorité d’entre eux- notamment de cannabis- ne rencontre pas de problèmes sanitaires ou sociaux, elle s’applique simplement à suivre à la lettre le célèbre adage « pour vivre heureux vivons cachés ».
Le 26 juin est la Journée internationale Support don’t Punish contre les dommages causés par la guerre contre la drogue.
Pour dénoncer à la fois l’hypocrisie et l’injustice qui caractérisent ce système, Aides, Techno + et ASUD vous proposent d’utiliser cette date symbolique pour visiter le Drugs Store, un espace convivial où pendant quelques heures nous vivrons le rêve d’une société avec drogues. Un espace où la modification de conscience sera abordée comme une solution et pas nécessairement un problème.
Le Drugs Store
Le Drugstore est un lieu « idéal » qui informe sur différentes modalités de consommation de drogues, une plongée dans « l’après-légalisation » afin de prouver tous les avantages qu’il y aurait à ne pénaliser ni l’usage ni la vente de stupéfiants. Le 26 juin 2017, de 14h00 à 18h00, plusieurs activités de consommation seront mises en scène pour démontrer l’extrême banalité de ces pratiques mais aussi leur intérêt du point de vue de la santé publique et du mieux vivre ensemble.
Infos & contact
Asud, Autosupport et réduction des risques parmi les usagers et ex-usagers de drogues
ASUD, Auto Support et réduction des risques parmi les Usagers de Drogues, est une association de personnes concernées par l’usage de substances illicites. Fondée en 1993 pour lutter contre l’épidémie de sida, ASUD est aujourd’hui engagée dans la réforme de la politique des drogues et dans la lutte contre toutes les conséquences négatives de la criminalisation de l’usage. Selon les régions, cette pratique se décline en simple groupe de parole, en Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques (CAARUD) , en interventions en milieux festifs, sans oublier la réalisation et la distribution du journal d’ASUD. ASUD est agrée par l’Etat pour représenter les personnes en traitement pour des questions relatives à l’usage de substances psychoactives (arrêté du 06 juillet 2012)
Site : www.asud.org // Email : communication@asud.org
Techno+
Association de réduction des risques liés aux pratiques festive depuis 1995 dans les fêtes techno, festival, club en France et parfois dans des grands rassemblements en Europe. Association de militants, défendant la culture Techno et la mise en place d’une politique de réduction de risques liées à l’usage récréatif des drogues. C’est-à-dire une politique basée sur la responsabilisation des consommateurs et non sur l’interdit et la répression.
Site : https://technoplus.org // Email : idf@technoplus.org
Aides
Créée en 1984, AIDES est l’une des plus importantes associations européennes de lutte contre le VIH et les hépatites.
AIDES est reconnue d’utilité publique depuis 1990. L’association vient de lancer son nouveau programme, 17 mesures pour mettre fin à l’épidémie VIH et hépatite. Pour aides la situation actuelle des usagers de drogues n’est pas tenable. Plus d’infos sur la campagne Aides #Revendiquons2017
Site : http://www.aides.org
Associations partenaires participantes
Principes Actifs
Fondée par des patients en 2010 sous la forme d’un collectif, Principes Actifs est devenue une association légale en 2012.Parmi les adhérents, certains n’ont jamais fait usage de drogues, alors que d’autres ont eu des parcours difficiles avec celles-ci.
Nous revendiquons une facilitation de l’accès à tous les traitements existants, et préconisons l’autoproduction raisonnée en fonction des pathologies, en attendant un changement du cadre légal.
Notre présence se justifie par le fait qu’il existe des similarités dans nos parcours militants : la motivation des malades pour faire évoluer les choses, faciliter l’accès aux soins, les divers conseils objectifs et pragmatiques, toujours d’usagers à usagers, dans une démarche de réduction des risques appliquée à l’usage thérapeutique. Email : contact@principesactifs.fr
Site : www.principesactifs.org
Le CIRC
Le CIRC est une association loi 1901, fondée le 21 octobre 1991 qui a pour objet la collecte et la diffusion à but préventif de toute information relative au cannabis. Le CIRC réclame l’abrogation de l’article L.34 21-4 du Code de la santé publique. Le retrait du cannabis et de ses dérivés du tableau des stupéfiants. L’amnistie pour toutes les personnes victimes de ce classement inepte. L’ouverture d’un débat sur les modalités de la sortie de la prohibition des drogues.
Facebook: https://fr-fr.facebook.com/FederationCirc/
Médecins du Monde
Médecins du Monde travaille depuis 1989 auprès des usagers de drogues. Dans les années 1990, l’association intervient plus spécifiquement en milieu festif, et depuis 2004 dans les squats, pour discuter des pratiques de consommation des drogues, proposer d’analyser les produits consommés et mettre à disposition du matériel de réduction des risques (kits d’injection, d’inhalation, préservatifs, etc.)
Site : http://www.medecinsdumonde.org
Charonne
L’association Charonne se positionne en acteur de terrain mais aussi comme un vecteur d’innovation, toujours à la recherche d’une nouveauté à promouvoir au service des usagers, au service d’une meilleure prise en charge et d’un meilleur accompagnement.
Cherchant à garder une taille humaine, l’association n’hésite pas à mettre en avant les actions de ses partenaires institutionnelles. Il ne s’agit pas de se faire concurrence mais bien d’imaginer un futur moins difficile pour les usagers de drogues et pour les personnes en situation de précarité ou de prostitution.
Site : https://charonne-asso.fr/association
Soutenez ne punissez pas / Support Don’t Punish
Le 26 juin est de la Journée internationale des Nations Unies contre l’abus et le trafic de drogues – une journée pendant laquelle de nombreux gouvernements célèbrent leurs contributions à la guerre mondiale contre la drogue. Dans le passé, certains gouvernements ont même célébré cette journée en organisant des exécutions publiques ou des passages à tabac de personnes accusées de délits de drogues.
Soutenez. Ne Punissez pas est une campagne mondiale de plaidoyer visant à promouvoir de meilleures politiques des drogues qui mettent la priorité sur la santé publique et les droits humains. La campagne a pour but de promouvoir une réforme des politiques des drogues et de changer les lois et politiques qui entravent l’accès aux interventions de réduction des risques.
La Journée d’action mondiale offre une occasion importante aux participants de se saisir du message.
Le 26 juin est aussi la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture – une coïncidence ironique étant donne l’étendue de la torture et des abus infligés au nom de la guerre contre la drogue.
JOURNÉE D’ACTION MONDIALE DE 2017
L’une des activités principales de la campagne « SOUTENEZ. NE PUNISSEZ PAS », est une Journée d’action mondiale qui a lieu tous les ans le 26 juin.
Le 26 juin 2017 sera la 5ème Journée d’action. En 2013, 41 villes du monde entier ont pris part à la première Journée d’action mondiale. En 2014, 100 villes du monde entier ont organisé une multitude d’initiatives différentes. En 2015, 160 villes ont uni leurs forces pour appeler à la réforme de la politique en matière de drogues, et enfin, en 2016, des activistes de 125 villes se sont réunis dans le cadre de la campagne.
Que pouvez-vous faire cette année?
L’objectif de la Journée d’action mondiale est d’organiser des actions locales percutantes et visuellement symboliques. C’est à vous de décider de ces actions, en fonction de ce qui faisable et abordable, ce qui fonctionne le mieux dans le contexte local, et ce qui aura le plus grand impact. Ces actions peuvent regrouper 10 ou 20 personnes, et même plus de 100 personnes dans certaines villes. Nous espérons que les exemples provenant d’autres villes seront également des sources d’inspiration. Une des répercussions les plus significatives que la campagne peut avoir est d’attirer l’attention positive des médias et de sensibiliser aux enjeux de la campagne. Nous recommandons que les partenaires locaux contactent les médias locaux avant du 26 juin.
RESSOURCES
Une série de ressources pour vous aider à organiser votre journée d’action le 26 juin. Celles-ci comprennent :
- Un guide détaillé avec des instructions étape par étape pour vous aider à planifier, promouvoir, mettre en œuvre et documenter votre événement.
- Supports et outils de campagne (y compris des logos, dépliants, bannières, etc.).
- Communiqués de presse et soutien
Bonjour, vous ne parlez pas de Narcotiques Anonymes ?
Est-ce un oubli ? Connaissez-vous cette association ?
Cordialement
V.R
Salut. Bien sur on les connaît ce groupe d’entre-aide entre consommateurs. Il ne sont pas sur cette page uniquement parce qu’ils n’ont pas participé à l’opération Drug Store. Mais on participe parfois à des projets communs notamment par le biais d’ASUD, l’auto-support des usagers de drogues.
bonsoir.
Après avoir vécu plusieurs années à l’étranger, je souhaite savoir si le projet de drug truck, permis par Mme Anne Hidalgo a enfin pu voir le jour ou pas. j’ai essayé de regarder via google mais ne trouve plus rien sur le sujet ?
Salut. Le projet doit être voté début avril par le conseil de Paris suite au vote du budget participatif de septembre donc il n’a pas encore commencé. Encore un peu de patience…