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Les USA attribue des mauvais à ces opposants en matière de gestion des drogues, mais ils ne se laissent pas faire…
Source : REUTERS
Date :16-09-2008
Les Etats-Unis ont accusé mardi la Bolivie de ne pas prendre des mesures suffisantes pour lutter contre le trafic de drogue. Dans un rapport annuel, la Maison Blanche précise que la Bolivie reste le troisième plus grand producteur mondial de cocaïne. La Bolivie fait partie, selon Washington, des Etats comme la Birmanie et le Venezuela qui ont "clairement failli" à leurs obligations dans la lutte contre le trafic de drogue.
Trafic de drogue: Birmanie, Bolivie, Venezuela sur une liste noire américaine
Le président américain George W. Bush a estimé que la Birmanie, la Bolivie et le Venezuela n’avaient pas respecté leurs obligations de combattre le trafic de drogue au cours des 12 derniers mois, a annoncé la Maison Blanche mardi. M. Bush a ainsi ajouté en 2008 la Bolivie à la liste de pays qui, "au cours des 12 mois précédents, ont manqué, de manière démontrable, à leurs obligations en vertu des accords internationaux de lutte contre les narcotiques", selon un document signé du président américain et adressé au département d’Etat avec la date de lundi.
Le président américain George W. Bush a ajouté la Bolivie à la Birmanie et au Venezuela sur une liste de pays qui, selon lui, n’ont pas respecté leurs obligations de combattre le trafic de drogue au cours de l’année écoulée, a annoncé la Maison Blanche mardi. Dans un document adressé par M. Bush au département d’Etat avec la date de lundi et rendu public par la Maison Blanche, M. Bush estime que ces trois pays, "au cours des 12 mois précédents, ont manqué, de manière démontrable, à leurs obligations en vertu des accords internationaux de lutte contre les narcotiques". La Birmanie et le Venezuela figuraient déjà dans la liste en 2007. Pour autant, M. Bush dit avoir décidé de maintenir l’aide américaine à la Bolivie et au Venezuela. "J’ai arrêté (…) que soutenir les programmes destinés à assister les institutions démocratiques vénézuéliennes et continuer à soutenir les programmes bilatéraux en Bolivie était essentiel pour les intérêts nationaux des Etats-Unis", dit-il. La Birmanie, bête noire des Etats-Unis en Asie, est soumise à de multiples sanctions de leur part. La décision d’ajouter la Bolivie à cette officieuse liste noire est annoncée à un moment de tensions accrues entre les Etats-Unis et non seulement la Bolivie du président Evo Morales, mais aussi avec le Venezuela de son allié Hugo Chavez. La Bolivie et le Venezuela viennent de décider d’expulser l’ambassadeur américain dans leur capitale respective et Washington a pris la même décision en retour à leur encontre.
Le Venezuela rejette les critiques américaines sur sa lutte anti-drogue
AFP 17.09.08 | 18h15
Le gouvernement vénézuélien a rejeté mercredi les conclusions du dernier rapport des Etats-Unis sur la lutte anti-drogue, qui place à nouveau le Venezuela sur leur liste noire des pays manquant d’efficacité dans ce domaine. Washington "prétend distribuer un certificat" de conformité aux différents pays en matière de lutte anti-drogue et le refuse à ceux "qui ne s’adaptent pas aux intérêts du gouvernement des Etats-Unis", a estimé le directeur du Bureau national anti-drogue (ONA), Nestor Reverol, en référence au classement fait chaque année par le département d’Etat et publié dans un rapport. Dans un document officiel adressé au département d’Etat et rendu public mardi par la Maison Blanche, le président George W. Bush a ajouté la Bolivie au Venezuela et à la Birmanie sur la liste noire des pays qui ne combattraient pas le trafic de drogue avec assez d’ardeur, un classement que Caracas juge motivé par des considérations politiques. M. Reverol a répliqué aux accusations de Washington en affirmant que le Venezuela se plaçait deuxième en Amérique latine pour les saisies de substances illicites et qu’il coopérait dans la lutte anti-drogue avec 37 pays. Mais Caracas a mis un terme à sa coopération avec l’Agence anti-drogue des Etats-Unis (DEA) en 2006 après avoir accusé l’organisme américain d’"ingérence dans les affaires intérieures" du Venezuela et d’opérations illégales sur son territoire. Depuis, le Venezuela est régulièrement accusé par les Etats-Unis de ne pas faire suffisamment contre le trafic de drogue.