La sécurité routière considère différemment l’alcool et les drogues illicites

Dernière mise à jour le 26/07/2016

Insécurité routière : les vieux accusent les jeunes et les jeunes accusent les vieux…

Source : Revue de presse de la MILDT du 10/05/2005

« Constatez vous un laisser- aller sur les routes ? », c’est la question posée par le Parisien à cinq lecteurs.

Un agriculteur retraité de 72 ans affirme « j’ai
la nette impression que les gens roulent moins vite et qu’ils font plus
attention aux autres. Le vrai danger ce sont les jeunes qui roulent
souvent sous l’emprise de drogue ou d’alcool. Je les ai vu se faire
arrêter plusieurs fois par la police pour ce motif
 ».

Une étudiante de 24 ans déclare en revanche « Contrairement
à ce que l’on pense, je trouve que les jeunes sont ceux qui font le
plus attention car ils sont plus sensibilisés aux dangers, grâce
notamment aux interventions dans les écoles et aux spots publicitaires
 ».

 

A noter un encart sur « Des mesures jamais appliquées » parmi lesquelles les « tests antidrogue » et « l’alcool à taux zéro ».
Sur le premier point, le journal affirme que la détection du cannabis
ou des « drogues dures » était promise depuis trois ans au moyen de
tests salivaires mais que la fiabilité de ces tests n’est toujours pas
satisfaisante et que du coup, malgré de nombreuses expérimentations,
« ils restent dans les tiroirs » . D’après le journal, les forces de
l’ordre doivent donc déployer les grands moyens (camions sanitaires,
accompagnement des contrevenants à l’hôpital) pour organiser « de très
rares opérations de dépistage ». En ce qui concerne l’alcool, le
quotidien note que l’éventualité d’un taux zéro d’alcoolémie, évoquée
en 2004, a rapidement été abandonnée parce que les experts du conseil
national de la sécurité routière ont jugé qu’imposer un taux zéro était
« difficilement applicable », et parce que le lobbying des filières viticoles a également joué son rôle.

 

 

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