Techno+ dénonce un weekend de répression anti-techno dans le 44 sous couvert de santé publique

Dernière mise à jour le 22/02/2024

Communiqué du 21/02/2024

Le week-end du 10 février a été marqué par une forte répression anti-techno en Pays de Loire lors de 4 free-party et dans 3 clubs à Nantes. A peine deux semaines après sa nomination au poste de préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire, Fabrice Rigoulet-Roze donne le ton.

Ainsi, on déplore, dans le département, la saisie de matériel sonore, des violences physiques sur des teuffeur·euses, l’interpellation d’une dizaine de fêtard·es dans une free-party à Paimboeuf. Ces nouvelles actions contribuent une nouvelle fois à entretenir la rupture entre le mouvement de la fête libre et l’État. Repoussant toujours plus ces événements dans la clandestinité au risque de les éloigner des actions de santé. 

Nous ne le répéterons jamais assez : LA RÉPRESSION DES GENS QUI DANSENT EST UN FREIN À LA SANTÉ DE CES DERNIERS.

A Nantes, ce même week-end, 3 clubs techno ont fait l’objet d’une descente de police anti-drogues. Les danseurs et danseuses ont été interrompu·es par la présence de la douane, de la brigade des stup, de l’URSSAF et des agents des impôts sur le dancefloor. Les chiens passent renifler les chaussures. Soit une trentaine d’agents mobilisé·es le week-end, de nuit, pour une dizaine de cachets d’ecstasy, des paquets de cigarettes et quelques grammes de cannabis. Il semble que les saisies de produits aient été maigres. En tout cas, pas suffisantes pour s’en vanter. Et surtout aucune des “nouvelles drogues de synthèse” à l’origine de cette opération n’ont été retrouvées.

Le choix des établissements contrôlés montre clairement les préjugés anti-techno de la préfecture.

« On vise les lieux qui proposaient de la musique électro » revendique le patron de la brigade des stups dans Ouest-France. Y’a t-il plus de consommations et d’incidents liés à l’alcool et aux stupéfiants qu’ailleurs ? Aucune étude existante ne va dans ce sens. 

Une descente de police n’est pas une action de santé publique…

Cette action policière provocante vient en une nuit mettre à mal plusieurs années de partenariat entre les associations de santé et ces établissements en vue de mener la politique de santé publique dite de réduction des risques pour consommateurs de drogues.

En effet, Techno+ et d’autres associations sont soutenues par les pouvoirs publics pour permettre des choix éclairés de consommation, venir en aide aux personnes en difficulté et accompagner les personnels des établissements festifs à en faire de même. Ceci ne peut se faire que dans un cadre de confiance entre toutes les parties prenantes, par un travail de fond, bien loin des opérations de communication orchestrée par les forces de l’ordre.

Il serait honnête de qualifier cette action pour ce qu’elle est : une opération de répression, et en aucun cas une action de “santé publique” comme elle a été présentée.

Depuis plus de 50 ans, la répression idéologique des drogues, subie de plein fouet par les amateur·ices de techno, n’a permis ni de faire baisser la consommation de drogues, ni le trafic associé. En revanche les politiques de santé pragmatiques dont une partie ont été initiées au sein de mouvement techno puis généralisées, ont prouvé leur efficacité pour réduire les risques d’incidents.

Soutenons. Ne punissons pas.

#WeAreTek #WeTeKare

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2 réflexions au sujet de “Techno+ dénonce un weekend de répression anti-techno dans le 44 sous couvert de santé publique”

  1. Putains ça me fait penser à marrianie Sarkozy le Sittng à blblio François mitterand à c’est ment la on a valait des buvard a600 micro et tous c’est très bien passé vraiment des gens veulent vivre et non il saisissent et pv moi c’est les feria corrida qui faut arrêter il a plus de blessés que pendant une free manif blocage ect et de blocage des jeux minable culturels pour les idiots

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  2. Marre des lois répressives qui se transforment en réaction ce gouvernement comme tous les autres ne donne aucune place à l’empathie entre nous le peuple

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