L’iboga vient d’être classé comme stupéfiant en France

Dernière mise à jour le 26/07/2016

Plutôt que d’encadrer, l’Etat préfère interdire l’utilisation de l’Iboga en France…

Source : Revue de presse de la MILDT du 28/03/2007 

L’AFP annonce que l’arbuste
iboga, plante hallucinogène utilisée au cours de rites initiatiques et
religieux en Afrique de l’Ouest, vient d’être classé comme stupéfiant

par un arrêté du ministère de la santé publié au JO du 25 mars . Selon
l’Agence française de sécurité sanitaires des produits de santé
(Afssaps), en France l’utilisation de l’iboga « tend à
se développer dans le cadre d’activités sectaires au travers de
séminaires de revalorisation de soi et de voyage intérieur notamment en
Ardèche, dans le Calvados et l’Eure et Loire
 ». Indiquant que l’iboga et ses composantes (l’ibogaïne) sont classés comme stupéfiants « en raison de leurs propriétés hallucinogènes et de leur grande toxicité », l ‘agence rapporte que selon l’Afssaps, la racine de l’iboga contient une douzaine d’alcaloïdes, dont l’ibogaïne, qui est « un psychostimulant à faible doses » et « à
doses plus élevées est responsable d’hallucinations visuelles et
auditives parfois très anxiogènes et pouvant conduire à l’acte
suicidaire
 ». D’après l’Afssaps, « aucun intérêt
thérapeutique n’est démontré ni pour l’iboga, ni pour l’ibogaïne, bien
que celui-ci ait été évoqué et étudié notamment dans le traitement de
la dépendance aux opiacés, à la cocaïne, à l’alcool
 ». l’AFP
rappelle que dans son dernier rapport annuel, la Mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives
sectaires (Miviludes) s’était inquiétée du développement des stages de
« mieux être » utilisant l’iboga.

Le texte officiel est visible ici : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANP0721148A

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