Alcool et compétition de ski

Dernière mise à jour le 26/07/2016

Depuis le 1er janvier 2006, l’alcool n’est plus interdit chez les skieurs professionnels…

Source : Revue de presse de la MILDT du 10/01/2006

L’AFP rapporte que le président de la fédération américaine de ski a jugé « inacceptables », «  irresponsables » et « déplacées  »
les confessions de Bode Miller, vainqueur de la coupe du monde
messieurs 2004-2005, qui a avoué avoir déjà disputé des épreuves en
état d’ivresse
et n’exclut pas de recommencer. L’agence indique que dans un entretien à CBS dimanche, Miller, 28 ans a raconté « qu’il y a des fois où (il) était vraiment mal au départ ». D’après l’agence, le skieur » « qui a grandi au sein d’une famille hippie dans le New Hampshire » a affirmé « Essayez
de skier sous l’influence de l’alcool. Vous mettez votre vie en danger.
C’est comme si vous conduisiez en état d’ivresse. La seule différence
c’est qu’il n’y a pas de règlement en la matière pour les compétitions
de ski
 ». Le président de la fédération de ski a réagi « les
commentaires de Bode Miller sont inacceptables au regard des valeurs
des athlètes de l’USSA. Non seulement la consommation d’alcool est
irresponsable de la part d’un athlète, mais c’est surtout un message
dangereusement déplacé à envoyer aux pratiquants de notre sport
 ». L’agence rappelle que Miller avait déjà "lancé un pavé dans la mare cet automne" en proposant de « rouvrir le débat sur le dopage » se disant « surpris » que la consommation de produits dopants soit interdite aux sportifs.

Sous le titre « Les zigzags de Bode Miller » LE MONDE souligne que le champion « s’est à nouveau illustré en dehors des pistes en déclarant qu’il avait disputé des courses en état d’ébriété »
. Précisant que depuis le 1er janvier le ski ne fait plus partie des
sports où la consommation d’alcool est interdite, le journal rapporte
que selon William Lowenstein «  à partir d’une certaine quantité
l’alcool a des effets néfastes sur la coordination des mouvements et
l’équilibre, mais à petite dose, il a un effet dynamisant et peut être
considéré comme un produit dopant
 » car il «  fait partie de ces substances susceptibles de secréter la dopamine et donc de libérer de l’énergie » et « peut aussi permettre au sportif de se désinhiber, de maîtriser voire d’anesthésier ses émotions, à commencer par la peur ».
D’après le journal, « il y a plusieurs années une étude, passée
inaperçue, soulignait qu’à faible dose (0,10 à 0,15 g/l) l’alcool avait
plutôt des effets positifs sur la vigilance ».

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