Dernière mise à jour le 18/07/2016
Enquête Injection
Lutte contre le VHC
Lâge moyen de la première injection est de 20,2 ans et on estime que près de 60% des injecteurs sont infectés par le virus de l’hépatite C (VHC). Si la promotion de lusage unique et personnel de la seringue a permis une baisse significative des contamination SIDA, pour la transmission du VHC leffet a été plus limité. En effet, plus résistant et plus contaminant, le VHC se transmet également via léchange du petit matériel nécessaire à linjection. Par ailleurs, les contaminations surviendraient très souvent dans les premières années dinjections (y compris parfois lors de simples expérimentations ou de pratiques occasionnelles).
Lenquête PrimInject sinscrit dans une réflexion plus large sur les contaminations par lhépatite C parmi les injecteurs. Elle a pour objectif de développer des connaissances autour des contextes et des circonstances des premières injections souvent à risque de contaminations pour les jeunes consommateurs.
Ta participation à lenquête PrimInject permettra délaborer des outils de réduction des risques infectieux mieux adaptés aux contextes des premières injections et aux besoins des personnes concernées.
Lenquête est menée par lInstitut National de Prévention et dEducation pour la Santé. En plus des chercheurs en charge du projet à lINPES, son comité de pilotage est composé de représentants de :
- la Direction Générale de la Santé du Ministère de la Santé (DGS) ;
- lAssociation Nationale des Intervenants en Toxicomanie Et Addictologie (ANITEA) ;
- lAssociation Française de Réduction des risques (AFR) ;
- lassociation Auto-Support des Usagers de Drogues (ASUD) ;
- lassociation Keep Smiling ;
- lObservatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) ;
- lInstitut National de la Jeunesse et de lEducation Populaire (INJEP) ;
- lInstitut de Veille Sanitaire (InVS) ;
- lInstitut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm).