Techno+ présente une trace à François Hollande

Dernière mise à jour le 22/12/2016

Le Président dédicace à Techno+ une affiche représentant un flic qui sniffe une trace.

C’est une histoire tellement vraie qu’on a toujours du mal à y croire quand on la raconte.

Le 29 février dernier, la responsable des interventions de Techno+, se déplaçait à Londres pour rencontrer les organisateurs du festival Outlook dans lequel nous allons organiser un chill out européen sur une île croate en septembre prochain. (Oui y’en a qui ont des boulots assez cool !). Le même jour François Hollande, en pleine campagne électorale, tenait un discours à Londres sur sa future politique économique.

Notre salariée et le futur président de la France rentrent à Paris dans le même eurostar. C’est au wagon-bar que la rencontre a lieu au milieu d’une nuée de journalistes mal-élevés. Tout en se présentant, elle l’interpelle au sujet du mouvement Tekno mais François Hollande n’a pas révisée ses fiches et on apprendra pas grand chose.

Le clou du spectacle est ailleurs. Armée d’un poster provocateur de Bansky acheté dans la capitale anglaise, notre technoplussienne demande une dédicace. Celui-ci s’exécute en inscrivant sur l’uniforme du policier-sniffeur « Pour faciliter la vie de Techno+ » signé « Hollande ». Ce trophée est depuis affiché dans nos bureaux.

Évidement depuis le 7 mai 2012, cette anecdote et cet objet ont pris tout deux un sens éminemment politique. Est-ce un signe ? Une bonne étoile qui protègera l’association pour les 5 ans qui viennent ? En tout cas ce qui est sûr, cette année le nombre de fois où les volontaires de Techno+ ont été bloqués par les forces de l’ordre se sont multipliées ! Il s’agissait pourtant d’accomplir les missions pour lesquels le Ministères de la Santé nous soutient…

L’histoire était trop savoureuse pour que nous ne la partagions pas avec vous.

Breaking News

[Ajout du 6 décembre 2016 : Alors candidat, 2012, François Hollande souhaitait faciliter la vie de Techno+. Après 5 ans au pouvoir et à la veille de son départ sa police a fait subir à l’association sa pire attaque manu militari le 30 novembre 2016 en perquisitionnant nos locaux parisiens. Après plusieurs mois d’enquête, de filatures et de mises sur écoute, force est de constater qu’ils n’avaient toujours pas compris que nos caisses de coke, de speed et autres sont remplies de flyers d’information, pas de drogues ! Que pensaient-ils trouver dans nos locaux en traumatisant nos volontaires ?]

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